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Comme une bouteille à la mer

8 août 2014

Blog musical

Création d'un nouveau blog : Sonlatino. Entièrement consacré à la musique latino-américaine. 
Je vous donne le lien (mais mon navigateur ne me permet de l'insérer, vous devrez le copier au lieu de cliquer dessus) :

http://sonlatino.eklablog.com

Bonne balade musicale !

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9 février 2014

Nouveau blog et fermeture de celui-ci (aux visiteurs de mes poèmes en espagnol)

Comme annoncé précédemment, je viens de créer un nouveau blog d'écriture où je déposerai (c'est déjà commencé) mes poèmes et mes proses. Il y aura de nombreux textes publiés ici mais retravaillés, restructurés avec parfois des titres différents. Les proses, je pense qu'elles seront plus nouvelles qu'anciennes. Pour le moment, je ferme ce blog sans le supprimer. Quand j'aurai terminé avec mes retouches et publications de celles-ci sur le nouveau, peut-être que, oui, je l'effacerai. Ce n'est pas sûr. Pour les nombreux visiteurs de ma poésie en espagnol, qu'ils se rassurent, ils retrouveront là-bas mes poèmes. J'espère en créer de nouveaux... Parfois, si j'en trouve, j'illustrerai mes textes de vidéos glanées sur YouTube ou ailleurs... Les catégories seront variées mais en moins grand nombre qu'ici, je crois. Vous pourrez aussi noter mes textes. Il y a des étoiles à remplir en-dessous, du mauvais (une seule) à l'excellent (les cinq). Si vous le faites, ce sera pour moi un gage de votre lecture et de son appréciation bonne ou mauvaise. Mais j'aime bien aussi les commentaires !!! Et puis, vous pourrez les "aimer" sur les réseaux sociaux que vous fréquentez.

Son titre est : "Mes dents-de-lion au vent". Et le lien http://larecluse.canalblog.com/

Bonne visite et prenez plaisir, au moins quand et si mes textes sont agréables à lire, j'en serais si heureuse !!!

Bien à vous !

Marygrange ou Béa (selon l'ordre de connaissance que j'ai avec vous)

 

11 janvier 2014

Nouveau blog d'écriture et fermeture de celui-ci

Comme annoncé précédemment, je viens de créer un nouveau blog d'écriture où je déposerai (c'est déjà commencé) mes poèmes et mes proses. Il y aura de nombreux textes publiés ici mais retravaillés, restructurés avec parfois des titres différents. Les proses, je pense qu'elles seront plus nouvelles qu'anciennes.
Pour le moment, je ferme ce blog sans le supprimer. Quand j'aurai terminé avec mes retouches et publications de celles-ci sur le nouveau, peut-être que, oui, je l'effacerai. Ce n'est pas sûr.
Pour les nombreux visiteurs de ma poésie en espagnol, qu'ils se rassurent, ils retrouveront là-bas mes poèmes. J'espère en créer de nouveaux...
Parfois, si j'en trouve, j'illustrerai mes textes de vidéos glanées sur YouTube ou ailleurs...
Les catégories seront variées mais en moins grand nombre qu'ici, je crois.
Vous pourrez aussi noter mes textes. Il y a des étoiles à remplir en-dessous, du mauvais (une seule) à l'excellent (les cinq). Si vous le faites, ce sera pour moi un gage de votre lecture et de son appréciation bonne ou mauvaise. Mais j'aime bien aussi les commentaires !!!
Et puis, vous pourrez les "aimer" sur les réseaux sociaux que vous fréquentez.

Son titre est : "Mes dents-de-lion au vent". Et le lien http://larecluse.canalblog.com/

Bonne visite et prenez plaisir, au moins quand et si mes textes sont agréables à lire, j'en serais si heureuse !!!!!!

Bien à vous !

Marygrange ou Béa (selon l'ordre de connaissance que j'ai avec vous)

 

31 décembre 2013

Peut-être fermeture du blog...

Je retravaille la majorité de mes poèmes et quelques proses de ce blog. Je poste les nouvelles versions que j'en fais sur un réseau social où j'ai pas mal d'amis poètes et artistes en tous genres. Je pense donc fermer le blog et en ouvrir un autre dans lequel je remettrai les textes tirés des anciens et améliorés, ou remplacer les dits textes ici-même par ces nouvelles moutures. Ce n'est pas gagné, mais je l'espère.

En attendant, je souhaite, aux visiteurs qui viennent encore me voir, une très bonne année 2014 !!!!!

19 décembre 2013

Rembobiner la vie

Regret de mon existence brouillonnée,
dès que la maladie
a pris contrôle de mes libertés.
Regret de mes incompétences,
mes furtives amours,
nos premiers instants.
Regret de l’enfant que personne ne m’aurait voulu,
pour qui j’aurais tout fait,
qui aurait grandi intelligent comme toi, peut-être.
Regret du talent
qui m’aurait fait assimiler ton art
pour mieux te soutenir.
Regret du départ de ce pays
où nous étions étrangers,
et que nous avions fini par faire nôtre.
Regret de cette oisive relation
que tu m’as choisie
et dont j’ignore toujours le sens !
Regret des discussions,
des spectacles et des lieux que nous n’avons jamais vus ensemble,
tout ce que couples et amis partagent.
Regret de la femme
qui a laissé fuir ses sentiments,
comme le sable entre les doigts d’un Bédouin,
et n’a pu jouir de ses vrais jours.
Combien il lui plairait
de rembobiner la vie
et tout corriger, passer au propre !

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12 novembre 2013

Sueños marinos/Rêves marins

Lamer[1] la mar[2]
y reclamar
los regresos
de sus ecos.
Lamer la mar
y arrimar
sus silencios
a mis sueños.
La mar cantar
sin apagar
sus rugidos
sus alientos.
La mar pasar
y divagar
por los fluidos
de mis sueños.
Lamer la mar
y reclamar
los regresos
de sus ecos.
Lamer la mar
y arrimar
sus silencios
a mis sueños.

Traduction

Frôler la mer
et réclamer
les retours
de ses échos.
Frôler la mer
et arrimer
ses silences
à mes rêves.
Chanter la mer
sans éteindre
ses rugissements
ses souffles.
Passer la mer
et divaguer
par les fluides
de mes rêves.
Frôler la mer
et réclamer
Les retours
de ses échos.
Frôler la mer
et arrimer
ses silences
à mes rêves.



[1] Lécher, mais aussi toucher doucement ou frôler.

[2] En espagnol on peut dire les deux au singulier : el mar, la mar. “casi desnudo, como los hijos de la mar.”, Antonio Machado.

17 octobre 2013

"La physique de l’impossible" de Michio Kaku

Influencée que j’étais par sa présence dans des séries de documentaires à la télé comme Voyages dans l’Espace-temps ou Le monde de demain, surtout quand il parlait de types de civilisations extraterrestres et de la nôtre qu’il considère encore primitive, j’ai voulu en savoir plus sur Michio Kaku : http://fr.wikipedia.org/wiki/Michio_Kaku. D’autant que je venais de prendre une décision compliquée pour un écrivain en herbe à vie comme moi, qui m’est venue justement en regardant un épisode du Monde de demain sur la téléportation, celle d’écrire des nouvelles de science fiction. J’ai d’abord acquis, pour me documenter, des DVD de deux séries de Star Trek : Deep Space nine et The next generation et la géniale de Carl Sagan que j’avais vue à la télé quand je vivais encore à Madrid, Cosmos. J’ai fini Cosmos et continue lentement à revoir les Star Trek que j’adore. Puis, me procurant son livre La physique de l’impossible, j’ai approché les théories du divulgateur scientifique américain à la mode, Michio Kaku.
La division en types des civilisations m’a interloquée, vraiment. Je nous croyais sacrément évolués. J’imaginais vaguement qu’il pouvait y avoir, s’ils existent, des êtres supérieurs à nous. Mais je ne nous pensais pas (à notre époque !) « primitifs ». Pourtant Michio Kaku l’exprime ainsi, nous sommes de type 0. Cela se mesure au contrôle des énergies. Voilà son explication :

 

  1.      Les civilisations de type I : celles qui tirent parti des ressources planétaires, utilisant toute la lumière que reçoit leur planète de son soleil, exploitant par exemple des volcans […] Ces civilisations contrôlent toutes les ressources de leur planète.
  2.      Les civilisations de type II : celles qui peuvent utiliser toute la puissance de leur étoile, si bien qu’elles seraient 10 milliards de fois plus puissantes qu’une civilisation de type I. La Fédération des planètes dans Star Trek est un exemple d’une telle civilisation. En ce sens, toute civilisation de type II est immortelle car rien de ce que connaît la science […] ne peut la détruire. Leur étoile mère sur le point d’exploser, ces civilisations seraient capables de se déplacer vers un autre système solaire, ou peut-être même de déplacer leur planète.
  3.       Les civilisations de type III : celles qui sont capables d’utiliser la puissance de toute une galaxie. Elles seraient 10 milliards de fois plus puissantes que les civilisations de type II. Les Borg de Star Trek, l’Empire de La Guerre des étoiles et la civilisation galactique de la série Fondation d’Asimov correspondent à cette catégorie. Elles ont colonisé des milliards de systèmes solaires et sont capables d’exploiter la puissance de trou noir au centre de leur galaxie. […]

 

J’ai pas mal cogité depuis, et n’arrête plus.
D’après l’auteur, nous ne serions pas loin d’aboutir au stade de civilisation de type I, mais il reste beaucoup de choses à entreprendre. Il dit que la transition d’une civilisation à une autre « est loin d’être garantie », et serait « dangereuse » entre la nôtre et celle de type I. Car « une civilisation de type 0 est toujours tourmentée par le sectarisme, le fondamentalisme ou le racisme qui illustrent parfaitement son développement. » Il ajoute que « peut-être que l’une des raisons pour lesquelles nous ne voyons pas de civilisation de type I dans notre galaxie est simplement qu’aucune n’a jamais pu accéder à cette transition car toutes se seraient anéanties elles-mêmes. » Carl Sagan aussi parle d’autodestruction de civilisation dans Cosmos en se basant sur l’énergie nucléaire à fissions et de la menace d’une guerre qui détruirait la planète par l’effet de serre produit par le nuage radioactif. Mais, dix ans plus tard, dans le DVD, il daigne se montrer plus optimiste au vu des avancées politiques.
À chaque type de civilisation va une classe « d’impossibilités » résolvables : classe I, au cours de ce siècle ou le suivant, la téléportation – mais pas humaine qui serait de classe II… sauf si des Extraterrestres venaient nous apporter leurs lumières (c’est moi qui le dis) – classe II, entre un millier et un million d’années, machine à remonter le temps, voyager dans l’hyper-espace et par les trous de ver, classe III qui « contient les techniques qui transgressent les lois connues de la physique ».
J’aimerais qu’on puisse y arriver, mais pour cela il nous faudrait apprendre à vivre en paix et je crains qu’on ne puisse pas l’obtenir. Les menaces de retours en arrière des religieux et fondamentalistes, et de groupes politiques extrémistes dans les états de crise que nous traversons, ralentiront toujours l’évolution de notre civilisation. Comme le dit dans Cosmos Carl Sagan au sujet de la grande bibliothèque d’Alexandrie incendiée, sans cette perte nous aurions mille ans d’avance sur la technologie et la Conquête de l’Espace. Aujourd’hui, peut-être que nous vivrions sur Mars et les lunes de Saturne et de Jupiter, nous serions une civilisation de type I.
Pourtant il me ferait bien plaisir, avant mon décès, au moins d’apprendre le lancement de la terraformation de Mars avec l’expédition d’équipes humaines et/ou de robots pour l’entreprendre. La paix nous apporterait l’immortalité sur un plateau d’or. On construirait des arches spatiales pour quitter le système à la mort du soleil, en ayant pris soin d’emporter avec nous tous les souvenirs de notre Terre sous formes variées comme des hologrammes. On changerait d’univers, s’il en est d’autres, quand le nôtre se refroidira totalement. On percerait aussi, peut-être, le mystère de Dieu. Dans le livre de Michio Kaku, il est dit : « qu’un point de vue minoritaire stipule qu’il doit exister une « conscience cosmique » imprégnant l’univers. Les objets usuels n’apparaissent que lorsque des mesures sont faites par des êtres conscients. D’aucuns […] ont suggéré que cela prouve l’existence de Dieu comme une forme de conscience cosmique », et plus loin : « Andrei Linde […] précise que si nous parvenons à créer des bébés univers, alors « peut-être sera-t-il temps de redéfinir Dieu comme quelque chose de plus sophistiqué que le simple créateur », car il pourrait se faire qu’il existe « un multiunivers d’univers qui coexistent comme des bulles de savon dans un bain moussant ».
Il faudrait donner plus de crédit et de moyens à la science pour toujours progresser, dont notre « transition » de civilisation. Il faudrait que la politique change, ne stagne plus dans les guerres partisanes. Il faudrait croire au futur et à tout ce qui nous sauverait de la débâcle du soleil et de l’univers pour nous rendre forts et éternels un jour lointain et nous protéger des dangers de l’espace, des Extraterrestres agressifs si on en côtoie, et toujours de nos mauvais instincts si on ne les a pas vaincus.
Par ailleurs, il me fait bien plaisir de savoir que la science fiction : Star Trek, Flash Gordon, Sliders, Jules Verne dans Paris au XXème siècle, ont influencé les scientifiques. C’est l’art des visionnaires. Comme j’aimerais posséder un médium dans ma tête pour me souvenir du futur à mon tour. Je devrais le chercher, mais je crains ne jamais le trouver.      

16 octobre 2013

Profession de foi suscitée par Érich Fromm

J’ai beaucoup écrit sur mes conditions de vie, ma plus ou moins mise à l’écart de la société (plus par moi-même que par les autres) etc. Maintenant je voudrais, et cela me ravit, produire ce que je ressens du monde où il faut bien que je vive et que j’aime malgré les défauts de notre espèce que je retrouve en moi bien nombreux.
Si j’avais une foi à exprimer, qu’elle provienne de Dieu ou non, je dirais que c’est celle en l’amour, ce que j’en ai appris et plus ou moins retenu, en plus de mon temps de catéchisme, des lectures proposées par une psychologue dans le passé en Espagne. Ainsi j’ai découvert Érich Fromm et ses jolies théories sur L’art d’aimer et La peur de la liberté, livres que j’ai lus en espagnol bien longtemps après qu’ils m’aient été conseillés, de retour dans mon pays. Je ne crois pas que ce disciple et dissident de Freud soit connu en France. Dommage ! En tout cas, je ne l’oublie pas et je vois que la société n’est toujours pas prête à s’adonner à l’acte d’aimer comme il l’entend, à le considérer comme une faculté, un art qui devrait s’enseigner dans les écoles, qu’il a quelque chose d’inhérent à la connaissance, que sa meilleure forme est l’altruisme, ou l’amour fraternel et maternel, qu’il est propulsé par la liberté quand celle-ci se pose en moteur de nos activités, et surtout qu’il est inconditionnel, donnant-donnant sans attente d’un retour. C’est difficile de vivre avec cette pensée, assimilée je crois mais maladroitement exprimée dans mon langage écrit ou parlé, de continuer de remarquer son absence parmi nombre d’entre nous et de devoir s’en cacher, ou au contraire – au risque de passer pour folle… tant pis ! –, tenter le coup pour le coup en la révélant. Je n’ai plus grand-chose à perdre ni faire de ma vie, et je crois que je peux me lancer dans cette direction enfin. Je n’en attends rien que le soulagement de ma libre expression.
Je crois profondément en l’amour, non pas dans la pratique de la simple relation sexuelle et/ou sentimentale, amicale entre deux personnes, mais dans l’ensemble de toute l’humanité et de la Nature. Je crois que, si Dieu existe, s’Il a créé l’Univers, ou un Univers d’univers comme semblent le suggérer les astrophysiciens d’aujourd’hui, sans forcément Lui vouer un culte (en pure agnostique que je suis), la meilleure des choses à faire pour Lui rendre grâce est, avec toutes les capacités possibles, d’observer, connaître et aimer les fruits de sa Création en écartant toutes formes de danger et de nocivité. Aimer nous protège et soutient nos vies, et la liberté est la force qui nous le permet avec l’intelligence. (J’aime bien « la force intelligente » de George Sand dans La mare au Diable au début… j’ai abandonné la suite, et j’ai eu tort !, mais j’ai compris l’importance qu’elle voyait à exprimer des choses positives dans les domaines artistiques).
Je pourrais parler d’Érich Fromm longtemps encore, de l’effet qu’il a produit sur ma personne, et de cette profession de foi qu’il m’a suggérée malgré lui. Mais je préfère juste conclure par une phrase écrite dans les deux livres susmentionnés, et dont je ne me souviens plus des termes exacts. Elle dit à peu près ceci : « Le professeur apprend de son élève, le patient soigne son psychanalyste, le public stimule l’acteur ; toujours et quand ils sont unis entre eux par des liens authentiques et libres ». Je me demande combien d’hommes politiques, de chefs d’État, de journalistes etc. ont lu ce psychanalyste ou s’en souviennent, sans doute aucun. L’amour reste incompris des plus hauts aux plus humbles, sinon nous vivrions en paix… peut-être. Et moi ? Je n’ai qu’à écrire pour aimer avec tout le talent artistique que j’ai, si tant est que ce soit vrai et que j’aie le courage enfin de mener à bien mes petits ouvrages. Ainsi l’acte d’aimer me sera retourné, même dans le silence. L’indifférence que ce dernier induit ? autant s’en moquer, si on n’arrive à se convaincre d’une possible clarté de ses pensées, tout en mesurant les progrès qu’il reste à franchir et en sachant qu’il y aura toujours des portes à ouvrir devant soi. L’avancée, comme le reste et l’amour, est infinie. Dommage de s’y prendre tard à près de la soixantaine. J’ignore, avec la santé que j’ai, combien de temps il me reste à vivre, mais ce ne sera pas suffisant pour tout comprendre et libérer de moi. Mais l’important c’est d’y aller.

14 septembre 2013

Recueil "La recluse"

Je crois n'avoir pas fait mention, ici sur le blog, de l'autopublication et la distribution de mon livre "La recluse" version papier sur Amazon.fr. J'attendais des nouvelles d'un éditeur numérique qui tarde encore à répondre depuis mai/juin. Maintenant je n'ai pas beaucoup d'espoir qu'il soit publié, et donc pas cher, par ce dernier...
Je viens d'acheter cinq exemplaires papier de mon livre afin de les dédicacer à qui le voudrait. Je pourrais, le cas échéant, le transmettre aux intéressés soit en mains propres, soit par courrier. Dans ce dernier cas, le livre coûtant 6,22€ sur Amazon, je peux arrondir la somme à sept euros, frais d'envoi inclus puisque je recevrai des droits d'auteur.
Néanmoins, pour ceux qui voudrait l'acheter directement sur Amazon, voici le lien direct de la page du livre http://www.amazon.fr/La-recluse-Beatrice-Grangeat/dp/129142346X/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1379158861&sr=8-1&keywords=b%C3%A9atrice+Grangeat

J'attends vos retours avec plaisir, si cela vous tente, sur ce lien ou par message sur ma boîte d'e-mail. Canalblog transmettra...

Cordialement,

L'auteur ici nommée Marygrange.

 

9 septembre 2013

Chroniques d’une éclopée

Pensées du matin, cerveaux immortels dans des androïdes, madeleines de Proust…

 

 

J’ai la manie de refaire le monde et le mien le matin dans ma salle de bains. Cela me permet de ressortir totalement de ma nuit, dont souvent un rêve continue à posséder ma tête quand je prends mon petit déjeuner en regardant négligemment Bourdin&Co sur RMC Découverte (souvent je finis par changer de chaîne pour un documentaire d’évasion, tant les nouvelles jamais ou peu complaisantes me navrent en ce début de jour). Aujourd’hui, c’était de donner un titre fédérateur à mes articles que j’aimerais réguliers, voire quotidiens sans pour autant prendre la forme d’un journal, qui est pour moi un feuilleton de soliloques sur une vie creuse et ennuyeuse. Les articles, ou instantanés sur les choses et les gens qui nous entourent, les idées qui nous traversent et qui évoluent, cela me plaît mieux – évidemment, si j’étais journaliste ce serait une autre paire de manches car je serais sujette aux astreintes d’une profession. Néanmoins, dans l’écriture sans prétention lucrative, il faut accepter une certaine constance même si on peut se permettre de l’irrégularité. Pour ma part, je suis irrévocablement désorganisée – sauf pour des choses de grande importance –, et une inconditionnelle paresseuse. Que c’est dur de se faire violence, combien je dois lutter contre ces défauts-là ! Pourtant, il suffit de se prendre par la main, de se mettre à la tâche et se rendre compte que, au bout de l’effort, on est toujours récompensé. À la limite, on se dit : « Ce n’était que ça ?! » Eh oui, ce n’est pas dramatique, et combien le geste accompli soulage !
J’ai donc beaucoup de pensées qui se bousculent dans ma tête au moment de me laver et de m’habiller. Chaque fois je me dis que je devrais les écrire, puis j’oublie. Je pense que j’ai des courses à faire avant la pluie annoncée. Je retourne dans ma pièce à vivre, nettoie et chausse mes lunettes de vision de loin (celles qui foncent au soleil), puis mets une veste, prends mon sac en déposant mon portable à l’intérieur si j’y pense, et m’en vais dans mon fauteuil électrique. Si je rentre à l’heure du déjeuner, je fais à manger et allume la télé, cette fois pour une série genre Monk. Puis après je passe à autre chose, de la lecture, un petit passage sur Internet ou n’importe quoi, mais surtout pas écrire ce que j’avais en tête le matin puisque perdu en cours de route. Il faut pourtant poser sa pensée quelque part, la figer pour l’empêcher d’être venue vous déranger pour rien. Sinon, elle peut vous saper la vie à s’imposer et vous envahir, ou se volatiliser jusqu’à se taire au point de vous faire perdre non seulement son fil, mais le goût des choses qu’elle évoque. Alors il faut bien l’exprimer, d’autant qu’avec elle tout s’éclaircit (ou s’assombrit, tout dépend de sa nature), et qu’une expression déclamée entraîne tant d’autres, ce qui concrétise une pensée globale, compagne de toute votre vie, comme si elle était éternelle.
L’éternité, ou plutôt l’immortalité, voilà de quoi qui fait rêver mais que nous, humains du 21ème siècle, ne connaîtrons jamais. Si tant est qu’il nous reste de beaux souvenirs, des sentiments et des talents intacts au moment de notre mort, on se dit : « Pourquoi tout cet univers intime devrait disparaître en même temps que notre enveloppe charnelle ? » – en bien mauvais état pour ma part puisque dotée d’un handicap. C’est vrai, comme certains le pensent, il n’y a pas lieu de laisser une trace prétendument indélébile après notre disparition physique : des œuvres intellectuelles, artistiques, scientifiques, politiques, ou seulement familiales qui finissent par s’effacer de toute manière dans la mémoire de ceux qui nous succèdent, à l’exception de ceux qui font l’Histoire – mais dans cent mille ans ne finirions-nous pas aussi par les oublier ? Ce qui serait formidable serait de continuer à produire les choses de notre imagination, de notre cœur et de notre réflexion indéfiniment. Alors certains savants s’intéressent déjà au projet gigantesque qui consisterait à sortir vivant le cerveau d’un mort, le décortiquer et le reconstituer pour le replacer dans un autre corps probablement androïde à l’image du décédé. Projet que j’ai vu à la télé dans une émission scientifique. Ceci dit, moi cela me soulève des interrogations : est-ce qu’on saura remettre dans le bon ordre toutes ces lamelles extra-fines découpées du cerveau, comme c’était expliqué ? Les erreurs ne seront peut-être pas évitables, alors en quels monstres nous transformerions-nous ? Quel intellect, quelles émotions, quels sentiments et souvenirs verront le jour dans nos êtres recomposés ? Dans le pire des cas, cela me fait peur. Mais je ne le vivrai pas. Je serai morte bien avant le premier essai, il m’est à dire. Et c’est pour cela que je compte bien réaliser des choses qui resteront un tout petit peu après ma disparition et donneront l’impression à mes proches de n’avoir pas vécu pour rien. Ce cerveau immortel dont je fais référence ne souffrirait-il pas du poids énorme de la mémoire des siècles qu’il aurait à vivre ? Finirait-il par s’éteindre comme le soleil après des milliards d’années à nous éclairer, nous apporter son énergie si vitale ? Mais l’immortalité, du moins une extrême longue vie assouvirait notre soif de découverte bien longtemps. Et si, par bonheur, on inventait une machine à remonter le temps, on pourrait se promener sur les chemins du passé pour retrouver nos lointaines et chères madeleines de Proust (mais sans remettre en question notre vie, comme par exemple tuer nos ancêtres, car cela couperait net notre immortalité renouvelée dans des androïdes qui auraient sans doute une fin comme les corps faits de chair). L’autre jour, j’ai vu sur France5 Amélie Nothomb parler de son dernier livre La nostalgie heureuse (j’ignore si je le lirai…). Elle disait que les Japonais ont cette forme de nostalgie qui s’apparente à l’idée que s’en faisait Proust – un Japonais, selon l’auteur belge. Dans le fond, c’est aussi la mienne, cette nostalgie, bien que je la dise dans des termes visiblement tristes (ou compris ainsi) dans la plupart de mes poèmes, mais cela ne devrait pas l’être. Il fait si bon revivre son passé heureux, et rêver le futur. On pourrait dire que la nostalgie du futur existe aussi, elle est l’espoir d’un monde meilleur encore, si celui dans lequel on vit n’est pas trop mal après tout. J’aime imaginer qu’on se sortira de nos vices, de nos guerres, et réalisera un futur le plus durable possible sur Terre et ailleurs quand le Soleil mourra, et encore plus loin quand l’Univers se refroidira (si tel est le cas). Qui sait s’il n’y en a pas d’autres… D’après Michio Kaku, divulgateur scientifique d’aujourd’hui et dont j’ai lu La physique de l’impossible, il se pourrait qu’il y ait d’autres univers et qu’un jour, dans des millions d’années, nous pourrions créer des « trous de ver » pour en changer. Nous serions une humanité bien différente de l’actuelle, mais toujours issue de notre chair.
Pour en revenir au titre de mes articles écrits à mon bon vouloir, j’ai choisi celui de Chroniques d’une éclopée. Je sais que le mot « éclopé » n’est pas politiquement correct, mais c’est plus drôle que « handicapé » trop rebattu et d’origine étrangère de surcroît. J’ai marché avec des appareils aux jambes et des cannes dans mes mains, et je claudiquais. À cette époque, le terme d’éclopée ou de boiteuse m’allait comme un gant. Pourquoi ne pas le prolonger, même si je me déplace à présent en fauteuil roulant ? Cela m’amuse, voilà tout !

 

21 août 2013

Curieuse histoire à propos d'un FAI à trois consonnes...

Bonjour,

 J'ai un ami chez ...* dans une résidence HLM qui a passé un accord avec l'opérateur pour la Fibre optique afin que les locataires puissent obtenir la télévision pour 2€ environ par mois. Ce qui a fait que presque la totalité des habitants de son immeuble ont une ligne téléphonique ...
Voilà deux semaines que j'essaie de joindre mon ami chez lui. Je reçois un message d'erreur me signifiant quelque chose comme s'il n'était plus l'abonné. Je suis allée sur les Pages Blanches et j'ai cherché les autres abonnés de son immeuble en me basant sur l'adresse. Ce jour-là, tous les numéros de ... commençant par ... (comme mon ami) que j'ai osé appeler me donnaient le même type de message d'erreur. J'aurais pu tous les faire avec le même résultat. Cela fait donc quinze jours que ça dure !
J'ai imaginé que l'accord entre le bailleur et ... n'a pas tenu. Que ce dernier a demandé une augmentation des 2€ par habitant, ce que sans doute le bailleur a dénié. Et donc ... s'est vengé en bloquant ses lignes téléphoniques de l'immeuble.
Je vous certifie que ce que j'avance ici est tout à fait exact, mais je ne peux publier ni l'adresse, ni le bailleur, ni le nom de mon ami. Juste dire que c'est dans une très grande ville française.
Cela ne m'invite pas à prendre ... comme FAI un jour.

*Ces trois points correspondent à un FAI, ou opérateur, à trois consonnes.

1 juillet 2013

La science-fiction et moi...

Voilà une semaine, voire un peu plus, que m'est venu l'idée saugrenue de me lancer dans l'écriture de la science-fiction. Histoire de voir par mon imagination ce que le monde pourrait nous réserver longtemps après ma mort. Il y a des tas de choses que je rêve de savoir avant de vous quitter. Je voudrais tellement voir atterrir les premiers hommes - ou des robots humanoïdes - sur Mars. Entendre parler, sérieusement, de "terraformer" la planète rouge. Voir se concrétiser quelques projets technologiques et scientifiques qui laisseraient prédire, dans le meilleur des cas, un avenir sympa et meilleur à nos descendants proches comme pas mal lointains. Posséder un jour, peut-être, une femme de ménage robotique et un appareil holographique qui me fera voyager, avec toutes les sensations des touristes d'aujourd'hui, sans me faire quitter mon salon. J'aimerais qu'un médecin répare mon arthrose des doigts, surtout de la main gauche, et booste un petit peu ma mémoire pour imaginer toujours plus d'histoires, des pensées poétiques, au-delà de l'âge légal de la sénilité...
Je suis grande adepte des documentaires comme on en voit sur la chaîne Discovery Science. "Le monde de demain", diffusé sur Arte aussi (je l'ai appris il y a un jour), m'éclaire beaucoup et suscite, rien qu'à lui seul, cette folle envie d'en savoir davantage sur nous plus tard. Et aussi les réflexions du physicien, dont j'ignorais tout il y a seulement quelques mois, Michio Kaku, grand divulgateur scientifique actuel d'origine japonaise.
J'ai trouvé un titre du genre "souvenirs du futur" pour un possible recueil de nouvelles, mais avec un autre mot à la place de "souvenirs", car je ne veux pas que mon idée soit chapardée alors que rien n'est fait encore.
La première histoire qui m'est venue à l'esprit concerne la téléportation et les incidents qu'elle pourrait entraîner chez les êtres humains. Elle se profile dans ma tête de plus en plus...
Pour me documenter - il faut beaucoup apprendre sur un tel sujet -, j'ai d'abord acheté sur Amazon le livre "La physique de l'impossible" de Michio Kaku. Il y est fait mention de la téléportation. Star Trek l'a utilisé et... Stephen King (je viens de l'apprendre en parcourant le livre, il y a quelques minutes) dans une nouvelle de son recueil "Brume". Fait insolite, j'ai le recueil, mais pas encore lu la dite nouvelle qui se nomme "Excursion". Y sont dits "d'éventuels effets secondaires dangereux" de la téléportation, là je cite ce que j'ai aperçu du livre du Japonais. Drôle de coïncidence ! Je jure avoir eu l'idée de ma nouvelle toute seule, sans même avoir revu un énième épisode de Star Trek depuis pas mal de temps... A ce propos, j'ai entrepris d'acheter les oeuvres intégrales de toutes les séries du génial Gene Roddenberry. Pour le moment deux pas trop chères, "Deep Space Nine" et "The New Generation". Plus tard, dans je ne sais combien de temps, "Voyager" et "Entreprise" avec William Shatner et Leonard Nimoy. Je veux tout étudier de ces épisodes, tout ce qui pourrait m'être utile. Les DVD c'est bien, on peut stopper le film comme un rien, juste le temps de prendre des notes...
Quoi qu'il en soit, je me rends compte que plus on s'enfonce dans un sujet, plus il s'élargit, c'est-à-dire qu'on se rend compte qu'il y a toujours plus à découvrir et assimiler. C'est comme voyager dans l'espace entre les galaxies... L'entreprise est de taille. Mais je m'y plongerai la tête la première, car cela doit en valoir le coup. Je le ferai pour moi et l'amusement que cela me procurera.
Je pense que je prendrai un pseudonyme pour publier ma petite invention SF. S'agissant de fictions n'ayant aucun rapport avec mon vécu, il serait bon de les protéger au cas où elles se révèleraient suffisamment intéressantes à un auteur internaute peu scrupuleux et plagieur. Mais après ce passage de protection, je les publierai comme elles me viendront sur un blog porteur de ce nouveau nom (dont je n'ai pour l'instant aucune idée). Ainsi peut-être qu'un grand éditeur passera les lire et les trouvera bonnes à éditer. On peut toujours rêver ! Sinon je serai encore, une fois le livre conçu, à autoéditer ce made in moi-même, mais qui serait à l'opposé, je l'espère, de la triste Maygrange/Tolderia/Béatrice qui a assez écrit sur son existence et ses émois.
Ah, le soulagement, mes amis, que je vais me payer, si je mène tout ça à bien ! Stephen King a ses limiers, comme les avait Marcel Proust, j'aimerais bien en avoir aussi... Mais je devrais me contenter de mes livres, mes Star Trek et mes fouilles "googuelesques". Si c'est suffisant, pourquoi pas ?
Ah, le bonheur dans mon nouveau chez moi avec l'écriture, si la voisine du bâtiment d'à côté, auto-déclarée mon amie, me lâche les basques avec ses soucis personnels et graves mais contre lesquels je ne puis rien, si j'arrive à mettre un rideau entre les actualités, ce monde fou qui nous avale, et mon intimité, si je me dégage des souffrances des gens que j'aime bien ou que je parvienne à les en distraire, si ma santé et l'âge me fichent assez la paix ! 

 

30 juin 2013

A mes semblables d'écriture (corrigé)

Cela fait dix ans que j'ai commencé à publier mes textes sur Internet, principalement des sites de poésie. J'en ai vu des mal léchés, et j'en fus également croyant que j'avais de la valeur. L'expérience m'a appris au moins une chose, il ne faut pas considérer un écrit comme définitif, même si on trouve un éditeur à qui il peut plaire, ou que des "amis" d'un forum vous en font de splendides louanges et qu'ils s'avèrent érudits : professeurs de lettres, journalistes, proches d'un illustre poète du passé ou actuel. Il ne faut pas s'appuyer non plus sur le succès d'un jour... Il faut accepter le progrès à venir, quoiqu'on ait presque la soixantaine. La plume, on doit l'aimer comme un enfant à éduquer. A mon grand âge, je suis toujours en construction. Mais j'espère que je pourrai évoluer grâce à la formation au métier de correcteur que je termine.
J'ai beaucoup à penser, il m'en vient chaque jour des sujets à traiter dans ma solitude. J'ai toujours à apprendre, et je n'aime pas m'asseoir sur de prétentieuses certitudes. Je comprends, aujourd'hui, qu'il est plus important de s'exprimer que de se faire reconnaître par un quelconque public. Je veux bien tenter ma chance occasionnellement, mais sans rien attendre du résultat ni m'attarder sur la promotion censé faire vendre. La fierté, laissons-la de côté. Pour moi, elle n'a rien à m'apporter qu'un beau manteau de ridicule. Seul doit compter le texte le plus logique et clair. Me considérant comme "recluse" (allusion à mon dernier recueil aussi malchanceux que les précédents), il me faut admettre que pas grand-chose de moi peut toucher la masse. Je peux écrire correctement, je veux dire côté forme, mais le fond reste en "marge" comme ma personnalité. Alors, au diable les complexes et l'amertume de l'échec ! Plutôt en rire...
Je suis à part et handicapée. J'ajoute que, si la maladie ne m'avait pas touchée, je serais aussi marginale. Avant elle, on disait de moi que j'étais une enfant sauvage... Toujours avec cet esprit de "sauvage", j'ai, ancrée dans ma tête, l'image de la "bouteille à la mer" de mon pitoyable premier livre. Je crois, donc, que mes productions livresques, je dois les considérer comme des "bouteilles à la mer" qu'un jour peut-être on ouvrira. Je ne veux pas forcer le partage, m'imposer aux autres.
J'ai conscience de mes failles. Cette espèce d'inertie qui de plus en plus me bloque sur Internet, Facebook, mes blogs, les sites littéraires, avec mes amitiés et mes proches. Oh ! c'est l'âge qui veut ça et mon indécrottable timidité doublée de ma placide paresse...
J'avoue avoir un peu de peine pour ceux qui aiment davantage le fond que la forme, car celle-ci éclaire celui-là ; ceux pour qui le succès compte plus que le bonheur d'écrire et corriger ses écrits ;  ceux qui s'appuient sur leurs convictions et préjugés, qui s'imaginent beaucoup de choses sur vous sans rien savoir et retiennent définitivement leurs premières impressions avec lesquelles ils vous blessent ; ceux qui se servent de leur art pour séduire avant tout. (Je suis un peu de toutes ces personnes !) L'humanité regorge de certitudes non avérées... Que soient bienvenus toujours les bons sentiments et l'évolution des idées, et le goût pour la découverte, l'amour de l'Art dans sa plus simple expression !

 

14 juin 2013

Les ailes de la jeunesse

À contrecœur, ils vont en classe
Au nom de l’éducation.
Et leurs parents cèdent leur place
Aux professeurs sans passion
Qui ne leur parlent pas d’amour,
Et parfois avec de la peur.
Des familles n’ont de recours
Qu’à leur foi créant la stupeur. 

On les contraint à lire un livre.
On les houspille quelquefois.
Mort le plaisir qui les enivre
À la lecture au libre choix !
Leurs amis sont plus virtuels
Que copains de jeux de ballon,
Que poupons dans les bras charnels
De fillettes aux grands yeux ronds. 

Dans un monde commercial
Où se mêlent bien-être et vices ;
Dans un monde pressant, brutal,
Comment éviter les sévices ?
Les jeunes se croient surhumains,
Plus forts que la drogue ou l’alcool.
(Contre l’ennui, leurs seuls moyens,
S’y ajoutant fureur et vol !) 

Ces petits anges mal ailés
– Si aucun cœur ne les raisonne,
Sorte leurs talents jugulés,
Fasse que leurs pensées foisonnent –
Dérivent dans le sentiment
D’exister semblables aux fous.
Puissent-ils, courageusement,
S’envoler au-dessus de tous !

14 juin 2013

L’acer

Matin hivernal,
Chaude après-midi d’été,
L’arbre est devant moi ;
Dessous, mon couple de merles
Déambule insouciants. 

Immeuble moderne :
Murs recouverts de métal,
Jardins privatifs.
J’y vis. Et mon humble esprit
Se rouvre bien. Lentement. 

La merlette est seule,
À neuf heures du matin,
Cueillant des brindilles.
Soudain le sentiment vient,
Celui des choses à naître. 

Petits voisins jouent
Au ballon sous les fenêtres,
Gênant les gens seuls.
Ça ne me dérange pas,
Car j’adore le bonheur ! 

Les merles sont là
Tout autour de l’arbre acer*,
Fouillent dans la terre.
Plus de chien, de chat pour moi,
Sauf l’arbre et mes oiseaux libres.

 

 

*L'acer est un érable du Japon.

4 juin 2013

Faute dans un prix littéraire...

Je lis en ce moment un polar, Prix du Quai des Orfèvres. J'y ai vu une horrible faute ce matin, qui m'a laissée bien perplexe. Comment ce fait-il que des grands éditeurs préfèrent les correcteurs des traitements de texte (je l'ai lu quelque part) aux humains ? Un homme, ou une femme, même peu lettré comme moi, aurait relevé la faute, mais pas le correcteur d'un Word, pour en citer un, qui voyant le mot correctement écrit l'aurait trouvé bon. On y parlait du "haillon" arrière d'un véhicule au lieu du "hayon". Voyant ça, je me suis dit que c'était moi qui ne connaissais pas le double emploi. Après tout, c'est bien possible... J'ai donc ouvert mon "Petit Robert" de poche et j'ai inspecté les définitions des deux "haillon/hayon". Mais j'ai lu l'incompatibilité à en dire l'un pour l'autre. Il ne faut pas confondre la porte arrière d'une voiture avec la vieille et sale gabardine de l'inspecteur Columbo. C'est triste pour un prix littéraire, je trouve !

18 mai 2013

Au sujet de mon recueil de poésies "La recluse"...

Après les déboires de Kirographaires, l'éditeur qui aurait dû le publier s'il n'avait pas été mis en liquidation judiciaire, j'ai décidé d'autoéditer mon recueil. La poésie n'est plus un genre prisé par la plupart des maisons d'éditions petites, moyennes ou grandes. Encore moins celle que je pratique entre classique et moderne, et qui n'a guère de portée intellectuelle, ce qui la rend d'autant moins recevable. Néanmoins, je peux peut-être tenter, en plus de cette publication papier toute personnelle, l'édition numérique apparemment à compte d'éditeur. Il me reste à trouver un site conciliant à mon égard... Voici le lien du recueil sur le site d'autoédition Lulu.com (plus tard, quand il paraîtra sur Amazon.fr, je reviendrai vers vous pour signaler sa diffusion) http://www.lulu.com/shop/béatrice-grangeat/la-recluse/paperback/product-21026199.html
"Texte que je viens de publier tel quel sur ma page Facebook"
6 février 2013

Suppression de mes livres parus

J'ai demandé la suppression de mes contrats aux éditions BoD (autoédition), ceux de mon recueil "Marcher à tout prix !" et "Le fleuve rougit". Les raisons sont d'une part qu'il n'y a plus de ventes et surtout qu'il m'en coûte d'entretenir leur place sur le site. Puis je vais éditer à compte d'éditeur un recueil de poésies, "La recluse", dont de nombreux textes se trouvent dans "Marcher à tout prix !"..., et je devrais retravailler la nouvelle "Le fleuve rougit" pour une possible édition à compte d'éditeur dans un recueil (cela n'est pas sûr).
Les textes de "La recluse" auront été totalement révisés de nombreuses fois à les rendre inédits.
Je ne ferai plus appel à l'autoédition, surtout de BoD, car cela me fait autant payer qu'une édition à compte d'auteur et ne rapporte pour ainsi dire rien.
Si je pouvais aussi supprimer mon roman "Comme une bouteille à la mer" chez Manuscrit, cela me plairait beaucoup puisqu'il est très cher (ils l'ont augmenté de plus de deux euros, environ 23 €), et je n'aurai jamais l'occasion de toucher les droits d'auteur, ou pas avant une dizaine d'années peut-être s'ils atteignent la somme requise par l'éditeur pour les reverser à l'auteur. Il me plairait aussi de le réécrire intégralement en le corrigeant et, qui sait, le proposer à nouveau à un "vrai" éditeur qui corrige, fait la promotion auprès des médias et reverse les droits d'auteur au moins dès qu'ils atteignent les 20 €. Beaucoup de choses changeraient, même l'histoire qui m'a conduite à l'écrire...
4 février 2013

A propos de mon recueil "La recluse"

Je ne l'avais pas dit encore sur ce blog, mais j'ai finalement trouvé un éditeur pour mon recueil tiré de "Marcher à tout prix !", qui est autoédité, et d'autres textes.
Un éditeur dit à compte d'éditeur, mais qui est assez polémiqué sur Internet. Comme certains semblent, cependant, l'apprécier, je laisse faire les choses. Il paraît qu'ils font de la promotion, et c'est ce qui m'intéresse en plus de n'avoir rien à payer pour la fabrication du livre.
La parution a été repoussée trois fois. Récemment, cet éditeur m'a adressé l'e-mail d'un assistant d'édition pour retravailler le livre pour le BAT (bon à tirer). Je lui ai envoyé deux versions du manuscrit (car je suis tâtillonne !!!). Je n'ai pas reçu de réponse ni accusé de réception que j'ai l'habitude de demander. Théoriquement, nous devrions travailler ce mois-ci pour une publication prévue pour le mois de mars. Cela me semble mal parti, mais je garde espoir après tout.
Durant mon attente, je m'étais fixé une date limite avant la demande de résiliation du contrat, si pas de nouvelles de l'éditeur, ou d'autres reconductions de parution. Pour moi, c'était au bout d'un an de contrat. Espérons que je n'aie pas à agir ainsi. Chercher un nouvel éditeur serait encore bien pénible. Mais peut-être que je finirais par trouver, car j'ai énormément réécrit mon manuscrit depuis près d'un an, quand j'ai commencé à l'envoyer aux éditeurs et essuyé des lettres de refus.
J'espère que cela se fera bien et qu'il plaira mon recueil "La recluse", car j'ai l'impression que c'est ce que j'ai le plus et mieux écrit de toutes mes tentatives de livres. Il me semble qu'il est abouti, pour reprendre une expression littéraire... Il est fait de poèmes de ce blog, mais nettement retravaillés avec parfois des changements de titres, des coupures de strophes entières et de nouveaux mots. Ce qui fait qu'ils sont redevenus inédits, plus rien à voir ou presque, même avec "Marcher à tout prix !".
Par ailleurs, si un musicien par hasard le lit, il pourrait me contacter pour des musiques sur certains, ceux par exemple qui ressemblent à des chansons (il me semble qu'il y en a). Je suis membre de la Sacem, et cela ne me déplairait pas de renouveler l'expérience d'une présence dans un CD... A ce musicien, je serai très reconnaissante, il va sans dire !
Je tiens à "La recluse" parce que c'est mon reflet, même si j'aime m'en aller dans la fiction à l'occasion. Mais une fiction toujours au parfum de vérité ! C'est le témoignage d'une femme d'un certain âge atteinte d'un handicap physique, et qui, après maints échecs, se complaît dans un art qu'elle a choisi et appris à aimer, l'écriture. Le seul moyen qu'elle a pour lutter contre la marginalité.
J'ose imaginer que cela pourrait toucher les personnes ayant eu un même parcours d'existence, et celles qui les côtoient, comme celles qui ignorent les besoins d'une personne dite en situation de handicap, dont pour moi le primordial est celui d'aimer et de donner, bien plus que recevoir des gestes de défense de leur cause, et les aides de toutes sortes. Comme tout un chacun, elles se retrouvent et se construisent (ou se reconstruisent) dans des valeurs sûres. Les compensations qu'on peut leur offrir ne suffisent pas. Bien sûr, les fonctions pysiques perdues ne peuvent qu'être remplacées par des structures aidantes, mais si ces personnes conservent l'intégralité de leur intellect et leur affectivité, on ne peut leur refuser le droit d'une expression totale. Et combien de handicapés en sont écartés, ou s'y éloignent pour manque de travail sur leur monde intérieur ! Quand on est handicapé physique, on trouve la normalité dans l'expansion des aptitudes intellectuelles et dans la culture. La tête et les mains (si ces dernières peuvent servir) sont les seules facultés qui rapprochent les handicapés des bien portants.
J'aimerais donc que mon livre soit un peu lu...

12 janvier 2013

6/12 Janvier 2013

Encore un petit thé fort ?

L’ire de Dieu est remède, Diable.

Écrivain, écris des cris vains !

Repartir. Revenir. Retourner. Recommencer. Rester enfin.

L’enfant prodigue accueilli à bras fermés…

Des bas retro satin, ah !

J’encre ma rime aux mots tus…

À voir, téléréalité « L’amour est après… »

La nuit tombe à gros flocons.

Six sauts, six sons. Miam !

Cercueil : dedans homme très passé.

Le nouvelliste donne de bonnes nouvelles.

La neige, et tout est blanc.

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Comme une bouteille à la mer
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