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Comme une bouteille à la mer
17 octobre 2013

"La physique de l’impossible" de Michio Kaku

Influencée que j’étais par sa présence dans des séries de documentaires à la télé comme Voyages dans l’Espace-temps ou Le monde de demain, surtout quand il parlait de types de civilisations extraterrestres et de la nôtre qu’il considère encore primitive, j’ai voulu en savoir plus sur Michio Kaku : http://fr.wikipedia.org/wiki/Michio_Kaku. D’autant que je venais de prendre une décision compliquée pour un écrivain en herbe à vie comme moi, qui m’est venue justement en regardant un épisode du Monde de demain sur la téléportation, celle d’écrire des nouvelles de science fiction. J’ai d’abord acquis, pour me documenter, des DVD de deux séries de Star Trek : Deep Space nine et The next generation et la géniale de Carl Sagan que j’avais vue à la télé quand je vivais encore à Madrid, Cosmos. J’ai fini Cosmos et continue lentement à revoir les Star Trek que j’adore. Puis, me procurant son livre La physique de l’impossible, j’ai approché les théories du divulgateur scientifique américain à la mode, Michio Kaku.
La division en types des civilisations m’a interloquée, vraiment. Je nous croyais sacrément évolués. J’imaginais vaguement qu’il pouvait y avoir, s’ils existent, des êtres supérieurs à nous. Mais je ne nous pensais pas (à notre époque !) « primitifs ». Pourtant Michio Kaku l’exprime ainsi, nous sommes de type 0. Cela se mesure au contrôle des énergies. Voilà son explication :

 

  1.      Les civilisations de type I : celles qui tirent parti des ressources planétaires, utilisant toute la lumière que reçoit leur planète de son soleil, exploitant par exemple des volcans […] Ces civilisations contrôlent toutes les ressources de leur planète.
  2.      Les civilisations de type II : celles qui peuvent utiliser toute la puissance de leur étoile, si bien qu’elles seraient 10 milliards de fois plus puissantes qu’une civilisation de type I. La Fédération des planètes dans Star Trek est un exemple d’une telle civilisation. En ce sens, toute civilisation de type II est immortelle car rien de ce que connaît la science […] ne peut la détruire. Leur étoile mère sur le point d’exploser, ces civilisations seraient capables de se déplacer vers un autre système solaire, ou peut-être même de déplacer leur planète.
  3.       Les civilisations de type III : celles qui sont capables d’utiliser la puissance de toute une galaxie. Elles seraient 10 milliards de fois plus puissantes que les civilisations de type II. Les Borg de Star Trek, l’Empire de La Guerre des étoiles et la civilisation galactique de la série Fondation d’Asimov correspondent à cette catégorie. Elles ont colonisé des milliards de systèmes solaires et sont capables d’exploiter la puissance de trou noir au centre de leur galaxie. […]

 

J’ai pas mal cogité depuis, et n’arrête plus.
D’après l’auteur, nous ne serions pas loin d’aboutir au stade de civilisation de type I, mais il reste beaucoup de choses à entreprendre. Il dit que la transition d’une civilisation à une autre « est loin d’être garantie », et serait « dangereuse » entre la nôtre et celle de type I. Car « une civilisation de type 0 est toujours tourmentée par le sectarisme, le fondamentalisme ou le racisme qui illustrent parfaitement son développement. » Il ajoute que « peut-être que l’une des raisons pour lesquelles nous ne voyons pas de civilisation de type I dans notre galaxie est simplement qu’aucune n’a jamais pu accéder à cette transition car toutes se seraient anéanties elles-mêmes. » Carl Sagan aussi parle d’autodestruction de civilisation dans Cosmos en se basant sur l’énergie nucléaire à fissions et de la menace d’une guerre qui détruirait la planète par l’effet de serre produit par le nuage radioactif. Mais, dix ans plus tard, dans le DVD, il daigne se montrer plus optimiste au vu des avancées politiques.
À chaque type de civilisation va une classe « d’impossibilités » résolvables : classe I, au cours de ce siècle ou le suivant, la téléportation – mais pas humaine qui serait de classe II… sauf si des Extraterrestres venaient nous apporter leurs lumières (c’est moi qui le dis) – classe II, entre un millier et un million d’années, machine à remonter le temps, voyager dans l’hyper-espace et par les trous de ver, classe III qui « contient les techniques qui transgressent les lois connues de la physique ».
J’aimerais qu’on puisse y arriver, mais pour cela il nous faudrait apprendre à vivre en paix et je crains qu’on ne puisse pas l’obtenir. Les menaces de retours en arrière des religieux et fondamentalistes, et de groupes politiques extrémistes dans les états de crise que nous traversons, ralentiront toujours l’évolution de notre civilisation. Comme le dit dans Cosmos Carl Sagan au sujet de la grande bibliothèque d’Alexandrie incendiée, sans cette perte nous aurions mille ans d’avance sur la technologie et la Conquête de l’Espace. Aujourd’hui, peut-être que nous vivrions sur Mars et les lunes de Saturne et de Jupiter, nous serions une civilisation de type I.
Pourtant il me ferait bien plaisir, avant mon décès, au moins d’apprendre le lancement de la terraformation de Mars avec l’expédition d’équipes humaines et/ou de robots pour l’entreprendre. La paix nous apporterait l’immortalité sur un plateau d’or. On construirait des arches spatiales pour quitter le système à la mort du soleil, en ayant pris soin d’emporter avec nous tous les souvenirs de notre Terre sous formes variées comme des hologrammes. On changerait d’univers, s’il en est d’autres, quand le nôtre se refroidira totalement. On percerait aussi, peut-être, le mystère de Dieu. Dans le livre de Michio Kaku, il est dit : « qu’un point de vue minoritaire stipule qu’il doit exister une « conscience cosmique » imprégnant l’univers. Les objets usuels n’apparaissent que lorsque des mesures sont faites par des êtres conscients. D’aucuns […] ont suggéré que cela prouve l’existence de Dieu comme une forme de conscience cosmique », et plus loin : « Andrei Linde […] précise que si nous parvenons à créer des bébés univers, alors « peut-être sera-t-il temps de redéfinir Dieu comme quelque chose de plus sophistiqué que le simple créateur », car il pourrait se faire qu’il existe « un multiunivers d’univers qui coexistent comme des bulles de savon dans un bain moussant ».
Il faudrait donner plus de crédit et de moyens à la science pour toujours progresser, dont notre « transition » de civilisation. Il faudrait que la politique change, ne stagne plus dans les guerres partisanes. Il faudrait croire au futur et à tout ce qui nous sauverait de la débâcle du soleil et de l’univers pour nous rendre forts et éternels un jour lointain et nous protéger des dangers de l’espace, des Extraterrestres agressifs si on en côtoie, et toujours de nos mauvais instincts si on ne les a pas vaincus.
Par ailleurs, il me fait bien plaisir de savoir que la science fiction : Star Trek, Flash Gordon, Sliders, Jules Verne dans Paris au XXème siècle, ont influencé les scientifiques. C’est l’art des visionnaires. Comme j’aimerais posséder un médium dans ma tête pour me souvenir du futur à mon tour. Je devrais le chercher, mais je crains ne jamais le trouver.      

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Commentaires
S
Merci pour cet article. Il y a peut de personnes qui prennent concsience que cette planette est plus qu'une histoire qui continue. La science est une clé qui ouvre les portes de la conaissance et de l'imaginaire. Le mot science-fiction est pour beaucoup l'équivalent du mot magie, donc tout impossible.
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