7 décembre 2006
L’escalade
Au bout de ce chemin, se dresse une montagne
Que chaque destinée fatalement regagne.
On l’escalade, un soir où le souffle est ténu,
En un ultime effort avant de dormir nu.
Au sommet, c’est quand sort l’âme et le corps s’épuise.
Et on fait le bilan de chaque chose acquise,
Les blessures du cœur, et aussi les bonheurs,
Les plaisirs délaissés et les bons mots railleurs.
J’ignore qui vaincra pour moi, des idées noires
Et des actes heureux, les gestes plus notoires
Qui me feront finir en douleur ou en paix,
Mais j’espère bien que digne je partirai.
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