Bardes d’Ouessant
Hommage à Carlos Nuñez, Cornemuseur et flûtiste hors pair...
Sans eux, que serait la musique,
La populaire, Jazz, Classique,
Depuis la mémoire des temps ?
Leurs instruments qu’ils soient à vent,
Percussions, cordes, sont magiques.
Leurs rythmes honorent la mer,
Leurs cultes voués à l’univers,
Leurs tissus ornés de dentelles,
Le courage des demoiselles
Dont l’attente aux marins se perd…
Nous portons tous un peu du sang
D’antiques bardes d’Ouessant
Dans nos artères musicales
Qui rejaillit aux saturnales,
Ou chaudes fêtes dans les champs.
Un Cornemuseur, l’autre soir,
A la télé, moi dans le noir,
Originaire de Galice,
Dont le talent est un délice,
M’a envoûtée de son pouvoir.
C’était aussi un grand flûtiste,
Accompagné de violonistes,
De bagad, et, dans leurs tenues,
Des danseurs aux doigts maintenus
Le suivaient autour de la piste.
J’ai pensé alors qu’en moi-même
Somnolait un celte diadème
Au fond de mon cœur musicien
Que j’ai négligé corps et biens.
Maintenant j’écris un poème…