25 avril 2007
La solitude
La solitude fait que l’on tire un refuge
De l’acceptation et du cœur de quelqu’un
Pour supporter la vie, s’ignorant mannequin
Qui peut-être devient l’objet d’un subterfuge.
La solitude fait qu’un jour on pense : « Crus-je
A ce point en celui qui me tendit la main ?
Il semblait m’apprécier. Il était si humain…
Aujourd’hui, son silence évoque qu’il me gruge. »
Prend place le dépit, mais on crée d’autres liens
Evitant d’engendrer des drames cornéliens.
On se bâtit un guide en son esprit d’artiste,
Bien qu’on souffre et qu’on veuille espérer le départ
De la fin de ce temps passé comme un autiste
Dans l’île de la ville entourée d’un rempart.
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