7 mai 2007
Au cinéma
Qu’il fasse soleil ou qu’il vente,
Le matin s’en va le pêcheur.
Toujours ce remords qui le hante
Au cinéma, tel le Faucheur.
Le matin s’en va le pêcheur
Pour une journée laborieuse.
Au cinéma, tel le Faucheur,
Vient dans sa pensée la curieuse.
Pour une journée laborieuse,
Le bateau fend la forte mer.
Vient dans sa pensée la curieuse,
Celle qui l’a rendu amer.
Le bateau fend la forte mer
En hiver, tous les jours gonflée.
Celle qui l’a rendu amer,
S’est enfuie quand il l’a giflée.
En hiver, tous les jours gonflée,
La grand-voile bat l’air au mât.
S’est enfuie quand il l’a giflée…
Comme il la pleure au cinéma !
La grand-voile bat l’air au mât,
Quand le bateau revient à Nantes.
Comme il la pleure au cinéma,
Qu’il fasse soleil ou qu’il vente !
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