8 décembre 2007
Les poètes séparés
Je voudrais tellement que tu ne souffres plus,
J’aurais mal si jamais on m’apprenait ta perte…
Nous gardons souvenir de nous être bien lus,
Et moi toujours celui que tu m’aies découverte.
Nous ne devrions plus nous culpabiliser.
Aimons, dans nos foyers, les plaisirs de la vie.
Faisons le même vœu de nous réaliser
Au gré de nos talents, car notre art nous convie,
Pas à l’immense honneur d’un futur immortel,
Mais à la joie quand sort de nos mains quelque chose
Pour remplir un papier, un mot accidentel,
Une rime amoureuse où se courbe une rose,
Le chant de la nature en classique sonnet…
Et qu’importe, vois-tu, s'ils sont morts nos dialogues,
Chacun de son côté, au jour passant, renaît.
Ecrivons l’un sans l’autre encor des monologues !
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