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Comme une bouteille à la mer
31 janvier 2007

Le remords

On se rencontrerait parcourant une route,

Moi marchant, promeneuse en vacances d’été,

Toi roulant vers chez vous d’un esprit tourmenté

Par ton métier usant ou bien un obscur doute…

Moi marchant, promeneuse en vacances d’été,

Croiserais-je tes yeux, quoique je le redoute ?

Par ton métier usant ou bien un obscur doute,

Me fixerais-tu comme un homme violenté ?

Croiserais-je tes yeux, quoique je le redoute,

Car je ne voudrais plus voir mon cœur débouté ?

Me fixerais-tu comme un homme violenté,

Si tu t’arrêtais tout au bord de cette route ?

Car je ne voudrais plus voir mon cœur débouté,

Oserais-je parler ? Dirais-tu : « Je t’écoute… »,

Si tu t’arrêtais tout au bord de cette route ?

Cesserait-il soudain le remords lamenté ?

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Commentaires
M
Moi non plus, je ne connais pas tout, loin c'en faut... Et, comme vous dites, heureusement ! Sinon qu'aurions-nous donc à découvrir chaque qu'il fait ? Merci Sic d'être revenu ici !<br /> <br /> Amicalement,<br /> Béa
S
Eh bien, c'est bien réussi , une bonne inspiration, sans aucun doute.<br /> Je ne connaissais pas le poème de Baudelaire, je ne connais pas tout, et heureusement, je m'en garde pour mes vieux os<br /> Sic
M
Sa forme originale est celle d'un faux pantoum inspiré pour sa technique d'un poème de Baudelaire "Harmonie du soir". Merci encore Sic !<br /> <br /> Amitiés,<br /> Béa
S
C'est un poème très original que j'aime beaucoup<br /> Bravo pour ce texte vivant<br /> On sent très bien cette méditation avec ces questions qui reviennent sans cesse. On devine vraiment le personnage <br /> je vous félicite<br /> sic
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Comme une bouteille à la mer
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