Entrelacs

Dans cette solitude où reviennent passé,

Désillusions et peines qui se bousculent,

Dans la mêlée des mots, des idées qui basculent,

Je ramasse un stylo et un papier froissé.

Je me replonge en mon intérieur oppressé.

Parmi les boutons d’or, les fleurs aux pédoncules

Recourbés sous les vents violents qui reculent

Laissant place au ciel bleu pour un temps trop pressé,

Tout contre moi, serait un impétueux homme.

Nous serions amants près de la baie de Somme,

Des abords de la Loire ou d’un de ces grands lacs

Savoyards dont la vue, tous les jours, est superbe.

Et sur l’herbe, nos corps feraient des entrelacs…

L’imagination, comme elle s’exacerbe !

Comments

[marygrangeb]

Oui, mais c'est si bon de rêver, de mettre en exergue son imagination, Sic.

Amitiés,
Béa

[sic]

j'ai des fois des images qui traversent mon esprit
je reconnais que j'abonde d'imagination.
Le vent, est un souffle d'inspiration parfois pour moi.
Sic

[marygrangeb]

J'avais pensé au vent, mais pas forcément aux nuages. Mais maintenant que tu le dis, oui, on peut s'imaginer des nuages survolant la scène du texte... Merci, Sic !

Amitiés,
Béa

[sic]

un sonnet dans un nuage suivant sa lumière