Bouées de sauvetage (corrigé)

L’homme a recours à des bouées de sauvetage pour combattre son aliénation du reste de la nature et sa conscience de la mort. Il faut qu’il se relie au monde, mais sans les instincts primaires et animaux dont il s’est démunis en devenant humain. Seul l’amour et la liberté peuvent l’aider à nouer des liens solides et naturels avec les autres. (Pensée inspirée d’Erich Fromm à laquelle je crois fermement.)
Nous devons nous bâtir avec l’enseignement de nos aînés certes, mais aussi de notre propre expérience. Il faut beaucoup observer, apprendre et tirer les leçons de nos échecs. Si toute la vie se passe à répéter les actions et paroles comme un automate, à obéir à ceux qui nous dominent, nous ne mûrissons jamais. Toutes les influences gouvernent les esprits. La pratique de la pensée et d’une activité créative nous en libère et tous contacts tissés avec amour.
M. V., qu’on voit dans une série d’émissions de télévision en ce moment, se cache derrière une personnalité empruntée parce qu’il souffre sans doute d’un grand manque affectif. Il s’est trouvé une bouée de sauvetage en Internet, mais pour combien de temps ? Qu’est-ce qui pourra lui faire réaliser les erreurs qui le rendent odieux ?
Je prends conscience de l’importance de mes complexes dans ce qui m’arrive avec les gens. Il faut éviter de se détester soi-même, cela se porte sur les autres. Ils n’ont pas à subir nos travers.
Je ne veux plus bouleverser l’affection d’un ami, refléter une image qui ne me correspond pas. L’écriture n’est plus ma quête de reconnaissance ni un dérivatif, mais bien le meilleur guide possible pour stabiliser mon esprit et remplacer l’amour que je peux difficilement offrir et recevoir, mon moyen de communiquer et de m’unir au monde.