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Comme une bouteille à la mer
24 janvier 2010

Interférences (corrigé)

La santé nous fait supporter les drames de la vie ou les aggrave. Elle vous les fait attraper à bras le corps et les maîtriser, ou les amplifie à les rendre insurmontables. Et les drames eux-mêmes la fragilisent.
Un an après la disparition de ma mère en 1989, presque jour pour jour, j’ai fait mes premières crises d’asthme. Là-dessus, on m’a découvert une sarcoïdose pulmonaire qui m’a occasionné d’autres troubles dont un dérèglement thyroïdien.
Au temps où ont débuté mes différends avec Félix, un an venait de s’écouler du décès de mon père, et un autre proche essuyait de graves problèmes personnels. J’étais meurtrie d’inquiétude et le deuil de mon père n’était pas bien fait encore. Alors mon esprit n’a pas supporté ce nouveau choc psychologique. Ma santé en a pâti. Je n’arrivais pas à me contrôler. J’ai pris douze kilos, le temps d’écrire mon livre. Je les ai reperdus péniblement depuis.
Je dirais donc aujourd’hui que la fatigue fait réagir aux agressions n’importe comment.
Les états de santé peuvent être des interférences.

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