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Comme une bouteille à la mer
2 novembre 2009

Inquiétudes... (nouvelle version pour ceux qui auraient lu l'ancienne que je viens de supprimer)

Ces questions ne doivent plus m'importer. Quand on ne doit plus revoir quelqu'un, sa vie ne vous regarde plus. Mais c'est dur de s'en faire une raison et d'oublier sa douleur, sa honte et sa culpabilité. 
Nous mourrons dans l'ignorance de nos faits et gestes. Juste il me reste l'amertume de l'avoir connu, car je n'aurais pas souffert de l'interdiction de lui reparler, de le revoir jamais. Et je ne me sentirais pas une mauvaise amie pour qui que ce soit. Je ne craindrais plus le refus de mes lettres à mes amis ou leur non-réponses, des appels téléphoniques raccrochés à l'énoncé de mon nom.
Quelqu'un m'a dit de demander pardon à Dieu. Oui, mais je ne crois pas. Enfin, pas comme lui. Si Dieu pardonne les erreurs, l'homme non. Et les personnes qui m'en veulent continueront leurs reproches indéfiniment.
Il n'y a que l'écriture qui puisse un jour me soulager car elle me reconstruira, ou peut-être l'affection d'un ami qui arriverait à me convaincre que je ne suis pas si dérangeante ni répugnante, que je ne suis pas une ennemie et que j'ai ma place ici-bas malgré tous mes défauts. Qu'il puisse me rendre ma liberté d'aimer...
Je saisis de plus en plus la citation de Jim Harrison : "L'écrivain est peut-être toujours un passager clandestin. Caché, et très en marge".  A l'époque, je m'exhibais trop et réclamais à l'excès l'aide de cette personne concernant l'écriture. Elle était dedans depuis bien plus longtemps que moi, et sans doute un écrivain dans l'âme plus clair, car elle a su se mettre "en marge" probablement à la manière de Jim Harrison. Et elle avait raison. Je pense qu'elle continue à écrire. Dommage qu'elle ne se fasse pas éditer, car son talent est des plus grands (presque digne de Jim Harrison avec un peu plus de persévérance et de foi en soi).
J'écris un peu plus "cachée" à présent, mais c'est très difficile pour moi. Cependant, mon journal intime m'y aide plus que mes écrits publics.
Il faut écrire comme l'âme le requiert.
Et puis je communique moins avec mes amis. Suis-je devenue moins importune ?...

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Commentaires
M
Ecoutez, ce texte date et concerne en fait un autre que j'avais écrit lorsque j'avais vu quelque chose qui m'inquiétait fortement et pouvait signifier un fait grave dans la vie de cette personne qui ne me touchait pas. Cela m'avait fragilisée, c'est un fait. Un ami commun m'a tranquilisée depuis. <br /> Vous savez, écrire soulage. Et j'ai cette tendance d'exprimer ces choses qui m'embarrassent sur moi et ma vie, et sur tout autre thème du monde etc. Je ne vois pas pourquoi je devrais m'en priver, même pour écrire mes inquiétudes. Une fois écrites, ces choses s'évaporent de mon esprit en quelque sorte. Ce sont aussi mes bouteilles à la mer, et j'en ai besoin.<br /> Ne me dites pas d'arrêter. Je fais ce que je veux et de mes mots et de ma vie.<br /> J'écris aussi d'autres choses qui touchent mon imagination plus que mes souvenirs et qui me font plaisir, même si je n'ai pas tous les moyens à ma portée pour les concevoir. <br /> Les petits bonheurs, j'en ai aussi. J'arrive seulement moins à les écrire. Peut-être les mets-je plus dans mes fictions... Et quand je lis un livre qui me plaît, il m'arrive de l'écrire, cela aussi est un petit bonheur.<br /> Je ne savais pas que nos pères s'étaient connus. Merci de me l'apprendre.
S
Je comprends parfaitement ce que vous avez vécu, ressenti et ressentez encore mais il faut savoir et espérer que le temps adoucira vos peines. Malheureusement nous savons nous souvenir de nos peines mais moins de nos petits bonheurs... qui sait ce que l'avenir réserve. J'ai vécu tellement de retournements de vie, situations, si vous saviez,invraisemblables. Il est difficile de vivre la vie cruelle d'autrui mais c'est lelot de chacun qui garde au fond de soi sa plus profonde détresse. Je vous ai déjà dit que nos pères se sont connus ...
S
Je comprends parfaitement ce que vous avez vécu, ressenti et ressentez encore mais il faut savoir et espérer que le temps adoucira vos peines. Malheureusement nous savons nous souvenir de nos peines mais moins de nos petits bonheurs... qui sait ce que l'avenir réserve. J'ai vécu tellement de retournements de vie, situations, si vous saviez,invraisemblables. Il est difficile de vivre la vie cruelle d'autrui mais c'est lelot de chacun qui garde au fond de soi sa plus profonde détresse. Je vous ai déjà dit que nos pères se sont connus ...
M
J'ai vu la photo, et je vous en remercie. Mais comme vous vous adressiez à quelqu'un d'autre, j'ai cru qu'il y avait eu une erreur d'envoi. C'est pour cela que je ne vous ai pas répondu. Bonne année à vous !
S
Arrêtez de culpabiliser et vouloir demander pardon à qui??à quoi?? l'^étre humain est ainsi fait qu'il est capable de jalousie jusqu'à la fin de ses jours...alors, laissez tomber et créez comme vous savez si bien le faire pour nous.<br /> J'espère que vous avez vu la photo envoyée comme ça afin d'avoir une idée et un lien entre Milord-Chipie et Laure. La neige : c'est dans le midi au-dessus de Nizza la bella...Bises et encore bonne année belle courageuse.
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Comme une bouteille à la mer
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