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Comme une bouteille à la mer
1 juillet 2013

La science-fiction et moi...

Voilà une semaine, voire un peu plus, que m'est venu l'idée saugrenue de me lancer dans l'écriture de la science-fiction. Histoire de voir par mon imagination ce que le monde pourrait nous réserver longtemps après ma mort. Il y a des tas de choses que je rêve de savoir avant de vous quitter. Je voudrais tellement voir atterrir les premiers hommes - ou des robots humanoïdes - sur Mars. Entendre parler, sérieusement, de "terraformer" la planète rouge. Voir se concrétiser quelques projets technologiques et scientifiques qui laisseraient prédire, dans le meilleur des cas, un avenir sympa et meilleur à nos descendants proches comme pas mal lointains. Posséder un jour, peut-être, une femme de ménage robotique et un appareil holographique qui me fera voyager, avec toutes les sensations des touristes d'aujourd'hui, sans me faire quitter mon salon. J'aimerais qu'un médecin répare mon arthrose des doigts, surtout de la main gauche, et booste un petit peu ma mémoire pour imaginer toujours plus d'histoires, des pensées poétiques, au-delà de l'âge légal de la sénilité...
Je suis grande adepte des documentaires comme on en voit sur la chaîne Discovery Science. "Le monde de demain", diffusé sur Arte aussi (je l'ai appris il y a un jour), m'éclaire beaucoup et suscite, rien qu'à lui seul, cette folle envie d'en savoir davantage sur nous plus tard. Et aussi les réflexions du physicien, dont j'ignorais tout il y a seulement quelques mois, Michio Kaku, grand divulgateur scientifique actuel d'origine japonaise.
J'ai trouvé un titre du genre "souvenirs du futur" pour un possible recueil de nouvelles, mais avec un autre mot à la place de "souvenirs", car je ne veux pas que mon idée soit chapardée alors que rien n'est fait encore.
La première histoire qui m'est venue à l'esprit concerne la téléportation et les incidents qu'elle pourrait entraîner chez les êtres humains. Elle se profile dans ma tête de plus en plus...
Pour me documenter - il faut beaucoup apprendre sur un tel sujet -, j'ai d'abord acheté sur Amazon le livre "La physique de l'impossible" de Michio Kaku. Il y est fait mention de la téléportation. Star Trek l'a utilisé et... Stephen King (je viens de l'apprendre en parcourant le livre, il y a quelques minutes) dans une nouvelle de son recueil "Brume". Fait insolite, j'ai le recueil, mais pas encore lu la dite nouvelle qui se nomme "Excursion". Y sont dits "d'éventuels effets secondaires dangereux" de la téléportation, là je cite ce que j'ai aperçu du livre du Japonais. Drôle de coïncidence ! Je jure avoir eu l'idée de ma nouvelle toute seule, sans même avoir revu un énième épisode de Star Trek depuis pas mal de temps... A ce propos, j'ai entrepris d'acheter les oeuvres intégrales de toutes les séries du génial Gene Roddenberry. Pour le moment deux pas trop chères, "Deep Space Nine" et "The New Generation". Plus tard, dans je ne sais combien de temps, "Voyager" et "Entreprise" avec William Shatner et Leonard Nimoy. Je veux tout étudier de ces épisodes, tout ce qui pourrait m'être utile. Les DVD c'est bien, on peut stopper le film comme un rien, juste le temps de prendre des notes...
Quoi qu'il en soit, je me rends compte que plus on s'enfonce dans un sujet, plus il s'élargit, c'est-à-dire qu'on se rend compte qu'il y a toujours plus à découvrir et assimiler. C'est comme voyager dans l'espace entre les galaxies... L'entreprise est de taille. Mais je m'y plongerai la tête la première, car cela doit en valoir le coup. Je le ferai pour moi et l'amusement que cela me procurera.
Je pense que je prendrai un pseudonyme pour publier ma petite invention SF. S'agissant de fictions n'ayant aucun rapport avec mon vécu, il serait bon de les protéger au cas où elles se révèleraient suffisamment intéressantes à un auteur internaute peu scrupuleux et plagieur. Mais après ce passage de protection, je les publierai comme elles me viendront sur un blog porteur de ce nouveau nom (dont je n'ai pour l'instant aucune idée). Ainsi peut-être qu'un grand éditeur passera les lire et les trouvera bonnes à éditer. On peut toujours rêver ! Sinon je serai encore, une fois le livre conçu, à autoéditer ce made in moi-même, mais qui serait à l'opposé, je l'espère, de la triste Maygrange/Tolderia/Béatrice qui a assez écrit sur son existence et ses émois.
Ah, le soulagement, mes amis, que je vais me payer, si je mène tout ça à bien ! Stephen King a ses limiers, comme les avait Marcel Proust, j'aimerais bien en avoir aussi... Mais je devrais me contenter de mes livres, mes Star Trek et mes fouilles "googuelesques". Si c'est suffisant, pourquoi pas ?
Ah, le bonheur dans mon nouveau chez moi avec l'écriture, si la voisine du bâtiment d'à côté, auto-déclarée mon amie, me lâche les basques avec ses soucis personnels et graves mais contre lesquels je ne puis rien, si j'arrive à mettre un rideau entre les actualités, ce monde fou qui nous avale, et mon intimité, si je me dégage des souffrances des gens que j'aime bien ou que je parvienne à les en distraire, si ma santé et l'âge me fichent assez la paix ! 

 

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